philosophie-generale


L’association a pour but, inspirée par des valeurs chrétiennes, d’amener les personnes démunies à une meilleure relation avec la société en agissant sur l’ensemble des facteurs de précarisation, en sollicitant la capacité de ces personnes afin qu’elle reprennent leur place au sein de la communauté locale et redeviennent, à nouveau, citoyens responsables, en collaborant avec tous les services sociaux locaux dans un esprit d’ouverture à toute conception philosophique.

Elle se propose d’atteindre ce but notamment en promouvant, entretenant, développant, organisant, coordonnant, l’entraide aux personnes les plus démunies ainsi que l’éducation, la guidance budgétaire, l’aide des personnes au plan économique, familial et social.

Elle soutient toutes formes d’entraide et de solidarités au service des citoyens de l’Entité de Courcelles.

Une dynamique communautaire : Chemins nouveaux pour dépasser toute relation d’assistanat

  • philoL’approche du colis alimentaire est telle que l’aide alimentaire gratuite est accordée rapidement aux nouveaux demandeurs.
  • Le colis est souvent la porte d’entrée des personnes.
  • Souvent, elles ont entendu dire qu’à l’Entraide, on donne des vivres…
  • Les personnes arrivent la plupart du temps à l’Entraide quand toutes les solutions ont été épuisées. Submergées par l’urgence, elles sont surtout préoccupées par le court terme.
  • Entrer, à ce stade de la relation, dans une procédure de contrôle ne paraît pas pertinent. Il est bon de se concentrer sur l’accueil et l’écoute.
  • Notre position est d’accorder l’aide demandée, ce qui a souvent un effet
    « libérateur » mais avec la ferme intention d’aborder autrement le moyen terme.
  • Le contact avec les bénévoles et les entretiens avec les travailleurs sociaux ne se limitent pas à prouver ou contrôler un état de besoin.
  • Poser le cadre en précisant que cette aide gratuite est limitée dans le temps (le temps de mettre en place d’autres pistes) évite toute relation d’assistanat.
  • Les personnes, tout en se sentant reconnues et apaisées dans leur situation, connaissent les conditions de ce dépannage.
  • On considère que la personne a des ressources et est capable de mobiliser d’autres pistes que l’aide alimentaire.
  • Ainsi, si on nous demande ‘êtes-vous une banque alimentaire ?’ Nous répondons non.
  • Nous préférons utiliser le terme de ‘dépannage d’urgence’ au terme ‘colis alimentaire’, renvoyant à des notions plus floues quant à l’objectif et aux limites de cette aide matérielle. »
  • Dans le cadre du Service d’Insertion Sociale mis sur pieds l’an dernier à Courcelles, on considère que la personne, au travers de diverses dynamiques communautaires, peut apprendre et/ou faire revivre des attitudes qui vont, peu à peu, la mener vers plus d’autonomie et s’insérer davantage dans la société.
  • On constate, au quotidien, que toutes les pistes parallèles à l’aide alimentaire déploient des chemins incroyables, empreints de dignité. Chemins qui relèvent.
  • Régulièrement, la personne est en contact avec les travailleurs sociaux qui font le point de la situation à partir de la grille de lecture tant financière (problèmes d’argent) que psychosociale (problème avec l’argent).
  • Cela permet de rappeler l’objectif et la limite de l’aide et de rechercher des solutions alternatives.
  • Ainsi, même si les conditions de la personnes font qu’une aide alimentaire peut se dérouler sur plusieurs mois, un accompagnement et un suivi sont mis en route par ces rencontres « obligatoires » avec les travailleurs sociaux.
  • En dynamisant l’alphabétisation, les groupes de paroles, des ateliers culinaires, de jardinage, de couture, d’informatique, … les personnes entrent en communication avec les autres, échangent des talents, des vécus ; rencontrent des bénévoles à l’écoute et, de tout cela, jaillissent des chemins nouveaux, très souvent inattendus.
  • La profondeur du travail social, garanti par des professionnels, a permis d’asseoir une collaboration avec le C.P.A.S. de Courcelles mais aussi la confiance de nombreux donateurs qui soutiennent le projet d’ensemble.
  • A plusieurs reprises, nous avons reçu des dons extérieurs consentis par le seul fait que l’Entraide était soutenue par le travail quotidien de professionnels du monde social.
  • Mais la face professionnelle n’est pas pour faire oublier la force inestimable des bénévoles, leur travail de fond, leurs mains tendues, leur écoute, leurs conseils et tous leurs talents déployés au service de l’Homme.